samedi 20 décembre 2008

Uzi Suicide

Slash a beau écrire aussi mal qu'il joue bien de la guitare (on est loin du style destroy, férocement drôle et irrévérencieux d'un The Dirt - peut-être qu'une traduction française signée Despentes rehausserait un peu la qualité littéraire de l'ouvrage, cf sa chouette version de la bio des Ramones), sa biographie reste intéressante et passionnera n'importe quel fan des Gunners. On en aura pour son argent, bien que votre serviteur ne soit pas peu fier d'avoir payé son exemplaire neuf, quatre euros au lieu de trente, grâce à une supposée marque sur la tranche, invisible à réception... A consommer sans modération, avec une bouteille de Nightrain à portée de main.

Les inconditionnels du GNFNR canal historique seront comblés - la genèse des plus grands titres est dévoilée, beaucoup de demi-mystères sont levés (qui est la brune fatale au regard de feu immortalisée sur l'épaule d'Axl, pourquoi ne faut-il jamais honorer une demoiselle en tandem avec Izzy Stradlin, qu'est devenue My Michelle...), et malgré les écueils inhérents au genre, difficile de poser le pavé pour qui s'est un jour intéressé à la carrière de Guns N' Roses, ce cirque ambulant et autodestructeur plus instable qu'un pain de nitroglycérine convoyé par Yves Montand et Charles Vanel. En voici un très court extrait, plutôt étonnant et relevant carrément du domaine du fantasme :

« I crashed wherever I could, and did whatever came to mind, and there was a point in there when I hooked up with Dave Mustaine of Megadeth. We became friends ; he was strung out on smack and crack and he lived in the same neighbourhood, so we hung out and wrote songs. He was a true, complete fucking maniac and a genius riff writer. We'd hang out, smoke crack, and come up with major heavy metal riffs, just fucking dark and heavy as hell. Sometimes Dave Ellefson would join us ; we got along great, we wrote some great shit. It got to the point, in our drug-fueled creative zone, that we started seriously entertaining the idea of my joining Megadeth. Guns was in a holding pattern, after all, and I was high enough to consider all kinds of bad decisions. Dave Mustaine is still one of the most genius musicians I have ever jammed with, but still, in my heart of hearts, I knew I couldn't leave Guns ».

Slash, par Slash et Anthony Bozza, édité chez Harper Collins (2007)

I like Slash since forever : the man has always been a classy motherfucker ready to crash and burn - he just won’t ever learn. Like everyone these days it seems, he just released his bio. Badly written, but oh so fuckin’ trippin’. Have a drink or ten of Nightrain, and enjoy the ride in downtown L.A. from 1983 to 1991 (we don’t give a flyin’ fuck about what comes before and after, don’t we ?), when GNR was the (other) meanest, harshest bunch of lewd motherfuckers you can imagine. Now, who said “never stop the madness” ?

...et toujours :
Régime sec
With your bitch slap rappin' and your cocaine tongue / You get nuthin' done

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