jeudi 14 octobre 2010

Folk You ! (redux)


Je ne connais pas Hammers Of Misfortune, je sais simplement que j'en aime le patronyme et l'esthétique de leurs pochettes. Et les propos de son principal compositeur, John Cobbett, qui font écho à ceux de Martin Walkyier déjà mentionnés dans une précédente notule. En clair, il est probable que rapidement la petite intégrale de ce groupe trône sur mes états plus ou moins gérés, entre Guns N' Roses et Hand Of Doom. Lu donc, dans le dernier Terrorizer (et où d'autre, d'abord ?) : « on fait tous des jobs de merde, donc on fait du heavy metal prolétarien. Une fois qu'on en a fini avec la journée, faudra m'expliquer comment passer mille ans sur Pro-Tools, à chanter sur des sorciers cosmiques (...). Le metal c'est du folk, du folk pour le prolétariat : des gens qui se sentent bien en écoutant cette musique, qui les soulage et les aide dans le combat de tous les jours qu'est la vie, et j'en fais partie ».

Travailleuses, travailleurs, je vous exhorte maintenant à réécouter Progressive Proletarians de Kreator et à descendre dans la rue avec votre plus beau T-Shirt Répression dans l'Hexagone. Sera toléré aussi le désormais vintage We Are The Damned Of The World de Megadeth.


"I always say we play heavy metal. If I could call it something else it would be working class progressive metal because we all work at shitty jobs, shops, bars. The only time we can make music is after we're done with work, so really how can you go spend a month editing everything you play into Pro-Tools, having stellar perfected leads and sing about whizzing through the stars with some space wizard, really? It just doesn't work (...). Metal is folk music. Even if it doesn't sound like it, metal is folk music for lower working class people. The people that need this music are the people who feel powerless. It makes them feel better about themselves to listen to this incredibly powerful, grandiose music ; because the chances are, these people are struggling, and they could use this empowerment. I am no exception" (John Cobbett, from the Hammers Of Misfortune).

Le site et le Myspace de Hammers Of Misfortune.


...et toujours :
Folk You !

samedi 2 octobre 2010

Très pêche


A la pêche aux mou-les, mou-les, mou-les, j'ai ramené un vieux brochet. Nous avons mordu tous les deux : lui avec ses dents, parce qu'il sait encore se faire agressif, et moi à l'hameçon, parce que je n'ai pas su lui résister. En un mot, Magic & Mayhem - Tales From The Early Years est un réenregistrement des vieux classiques d'Amorphis - seuls les trois premiers albums sont concernés.

Avis rapide et bâclé : au-delà de l'attrape-nigaud évident (et je suis un nigaud), c'est comme Jean Rochefort ou Jean-Pierre Marielle. C'est tout vieux, mais c'est tout bien et c'est tout classieux. Amorphis, quoi. Et puis, merde quoi, faire oublier comme ça Pasi Koskinen et son timbre pourtant unique, c'est un tour de force à la limite du tour de magie.

Well, for fuck's sake, can someone tell me why the fuck is Amorphis re-recording its early, yet mighty hymns ? I dunno, I just don't get it. Let's say this is a money-grabbin' move, which isn't exactly a surprise coming from Nuke Blast. However I have to mention that Joutsen's cavernous delivery is astonishing and that I, once again, willingly gave my hard-earned bucks to these Finnish motherfuckin' motherfuckers. Worship and obey !

Magic & Mayhem - Tales From The Early Years (Century Media, 2010)

01 Magic And Mayhem
02 Vulgar Necrolatry
03 Into Hiding
04 Black Winter Day
05 On Rich And Poor
06 Exile Of The Sons Of Uisliu
07 The Castaway
08 Song Of The Troubled One
09 Sign From The North Side
10 Drowned Maid
11 Against Widows
12 My Kantele
13 Light My Fire

Le
site et le Myspace d'Amorphis.

...et toujours :

Le retour des fils d'Uisliu
Un lac dans mon rétroviseur...

Amorphis emmerde Darwin...

La fin de l'éclipse ?